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25 janvier 2007 |
Commission scolaire des Navigateurs
Halte à la malbouffe ! |
Daphnée Dion-Viens, Le Soleil |
La poutine et les hot-dogs n'ont plus leur place dans les assiettes des élèves de la commission scolaire des Navigateurs (CSDN), qui a adopté hier soir sa première politique alimentaire. |
Plusieurs établissements ont déjà pris un virage santé, mais la commission scolaire a aussi décidé de faire sa part. « L'alimentation ne concerne pas seulement les familles. On a une responsabilité sociale envers les jeunes », dit Esther Lemieux, directrice des services éducatifs.
La CSDN a décidé de ne pas attendre la politique alimentaire du gouvernement Charest pour aller de l'avant. Cette stratégie provinciale, attendue l'automne dernier, doit maintenant être dévoilée au cours des prochaines semaines.
La politique alimentaire de la CSDN prévoit « une offre d'aliments sains » et « la promotion de saines habitudes alimentaires ». Un plan d'action plus détaillé suivra sous peu, qui s'adressera aux élèves et au personnel des écoles primaires et secondaires ainsi qu'aux centres professionnels et administratifs de la CSDN.
Les changements seront graduels, précise Mme Lemieux. « Ça ne se fera pas du jour au lendemain. Pour les frites, par exemple, on va peut-être les garder une fois par mois », pour ne pas trop brusquer les élèves, qui n'ont qu'à traverser la rue pour acheter un cheeseburger au restaurant du coin.
Il est d'ailleurs plus facile de mettre les jeunes dans le coup, remarque la directrice de l'école secondaire L'Aubier, à Saint-Romuald, qui a pris un virage santé depuis quelques années. « On sent que le travail de sensibilisation fonctionne », dit Lucy La Rochelle.
Selon un relevé effectué en février 2006 par la Fédération des commissions scolaires du Québec, 40 des 60 commissions scolaires ont adopté une politique alimentaire ou étaient en voie de le faire. Dans la région de Québec, la commission scolaire de la Capitale a ouvert le bal en se dotant d'une politique en décembre 2000.
De son côté, la commission scolaire des Découvreurs (ouest de Québec) a une politique santé qui inclut des orientations en alimentation. La commission scolaire des Premières-Seigneuries (est de Québec) n'a pas de politique, mais les appels d'offres pour les services de cafétéria renferment des critères santé, précise la porte-parole Josée Saint-Hilaire.
Dans un récent sondage SOM-Le Soleil-La Presse, 91 % des personnes interrogées voulaient bannir la malbouffe des écoles.
Par Daphnée Dion-Viens, Le Soleil
Cet article est tiré du quotidien Le Soleil de Québec du 24 janvier 2007, page 11. l'infobourg a obtenu l'autorisation de le reproduire.
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