Les résultats du sondage ont révélé que seulement 28 pour cent des répondants appuient les tests standardisés. Selon Doug Willard, président de la FCE, « cela témoigne de l'inquiétude et du malaise grandissants du public à l'égard du testage standardisé. Les parents constatent de première main l'impact négatif de ces tests sur l'apprentissage et l'épanouissement des élèves. »
Dans un communiqué émis par la FCE, M. Willard déplore le fait que les tests standardisés ne peuvent mesurer l'initiative, la créativité, l'imagination, la pensée conceptuelle, la curiosité, l'effort, l'humour, le jugement, l'engagement, l'appréciation nuancée, la bonne volonté, la réflexion éthique, ou une foule d'autres précieux attributs. Il ajoute qu’ils « mesurent et comptent des habiletés isolées, des faits précis et des fonctions - soit les aspects les moins intéressants et importants de l'apprentissage. Ces tests à grands enjeux servent à trier et à classer les élèves au lieu d'appuyer leur apprentissage. »
De plus, le sondage informe que 6 personnes sur 10 croient que les évaluations faites par le personnel enseignant du travail des élèves - ce qui comprend les tests élaborés par eux, les devoirs, le travail de classe et d'autres projets - constituent la meilleure mesure du rendement des élèves.
Dans ce même communiqué, M. Willard commente le fait : « Ne perdons pas de vue que la raison primordiale du testage des enfants est de fournir aux enseignantes, enseignants, élèves et parents les renseignements nécessaires pour planifier la suite de l'apprentissage. Les tests ne sont pas, ni ne devraient être, une fin en soi. »
Le sondage, ainsi qu'une série de consultations de groupe, ont été menés dans le cadre d'une étude spéciale de la question de responsabilisation en éducation publique. Le sondage a été réalisé du 10 au 15 avril 2003 par la maison Vector Research + Development Inc. auprès de 1 000 adultes des quatre coins du Canada, au moyen d'entrevues téléphoniques.
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Les résultats du sondage
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