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1 octobre 2007

Des bibliothèques qui roulent!

Par Martine Rioux, APP

Les enfants d’âge préscolaire et leur famille, résidant dans le quartier Vanier, de la ville de Québec, ont désormais accès à une bibliothèque roulante. Vanier devient ainsi le deuxième quartier de la capitale à offrir ce service. Un troisième fera de même sous peu.

Les bibliothèques roulantes de la ville de Québec ont vu le jour dans le cadre du programme Éveil à la lecture et à l’écriture dans les milieux défavorisés, mis sur pied par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport en 2003. Ainsi, chaque commission scolaire concernée crée un comité local d’action dans chaque quartier ciblé. Le comité est formé de différents intervenants d’organismes publics et communautaires et doit mettre en place au moins une activité d’éveil à la lecture et à l’écriture. L’an dernier, une bibliothèque roulante a été créée par le comité de Maizerets. Il y a quelques semaines, le comité de Vanier procédait au lancement de la sienne. De son côté, le comité de Saint-Roch-Saint-Sauveur est actuellement en recherche de financement pour mettre sur pied sa propre bibliothèque. Photo Simon Clark Concrètement, une bibliothèque roulante, c’est une dizaine de bacs de plastique, contenant chacun 60 livres, qui sont accueillis en alternance dans les locaux de différents organismes d’aide communautaire du quartier. Les personnes qui fréquentent ces organismes ont alors l’occasion d’y feuilleter les livres et, surtout, de les emprunter. « Nous souhaitons que les enfants aient des contacts avec des livres le plus tôt possible dans leur vie et, par-dessus tout, nous voulons que les livres se rendent dans les familles. Les parents ont un rôle important à jouer dans la valorisation de la lecture chez les jeunes », indique Odette Morneau, agente de développement pour le programme d’éveil à la lecture et à l’écriture de la commission scolaire de la Capitale – Comité de Vanier. Mme Morneau croit fermement en l’égalité des chances pour tous les enfants. « Comme les enfants des milieux défavorisés ont généralement moins d’expériences culturelles et sociales de l’écrit, ils réussissent moins bien que les autres en lecture et en écriture dès la première année. Les études le démontrent. Avec notre projet, nous espérons donc encourager les enfants à devenir des lecteurs dès leur plus jeune âge et ainsi leur assurer de meilleurs résultats scolaires une fois qu’ils seront à l’école », poursuit-elle. Le projet de Vanier a nécessité un investissement de 15 850$, dont 8 000$ ont été offert par la Caisse populaire Desjardins du Vallon. De son côté, l’Institut Canadien de Québec voit à l’achat, au traitement et à la cotation des livres. Il assume également les frais de transport des bacs d’un organisme à l’autre. Les bacs de livres transiteront tous les trois mois par la bibliothèque Aliette-Marchand pour être vérifiés avant d’être envoyés dans un nouvel organisme. Par Martine Rioux, APP

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