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23 octobre 2007

Découvrir l’art du documentaire

Par Martine Rioux, APP

Les RIDM (Rencontres internationales du documentaire de Montréal) se tiendront du 8 au 18 novembre dans la métropole. L’événement consacre deux journées, les 14 et 15 novembre, à l’activité Projections Jeunes Publics, qui se tiendra au Cinéma ONF.

Quatre options s’offrent aux enseignants qui désirent participer aux Projections Jeunes Publics du RIDM. Elles incluent toutes une rencontre avec le porte-parole Biz de Loco Locass ainsi qu’une discussion en compagnie du réalisateur ou d’un intervenant.

Un programme de courts métrages
Rendez-Vous: Un film polonais du cinéaste Marcin Janos Krawczyk. 9 min.
Un jeune couple atteint d'une déficience mentale légère se donne rendez-vous dans un restaurant et tente d'imiter les comportements sociaux des gens qui les entourent.
Onomatopoétikum: Un film allemand du cinéaste Knut Karger. 4 min.
Qui aurait dit que l'imitation du chien, du chat ou de la vache différencie selon la culture de l'imitateur? L'auteur nous offre un 4 minutes d'humour où seuls des bruits d'animaux sont entendus.
Papaye mon amour: Un film québécois de la cinéaste Aube Giroux. 8 min.
La réalisatrice réussie à aborder un sujet très sérieux qu'est la présence de virus dans la papaye, sous un oeil très artistique et ludique.

Identités Attikamekws
Un film de 52 minutes des réalisateurs belges Gaetan Saint-Remy et Corantin Adolphy.
Les québécois connaissent-ils vraiment les nations autochtones avec qui ils partagent leur territoire? Les deux réalisateurs belges se sont interrogés sur le fait que les autochtones sont un sujet tabou. C'est ainsi qu'ils permettent aux Attikamekws de la communauté de Wemotaci, au nord de La Tuque, de s'exprimer sur leur vécu. Une excellente façon de baisser la barrière des préjugés envers les communautés autochtones.

Québec, lieu de passage
Un film québécois de Martine Asselin et Éric Martin, d'une durée de 52 minutes.
Québec. Capitale provinciale. 97% blanche, francophone, unilingue...et un besoin flagrant de combler un important déficit démographique. Et puis, des gens qui viennent, et justement s'y installent...pas beaucoup, mais il y en a. Et ils y restent, tant bien que mal, cherchant leur place. Certains font des enfants. Et ces enfants, québécois pourtant, continuent à faire face aux mêmes difficultés, celles qui naissent de la différence. Les notions d'identité, d'adaptation, de tolérance sont au centre de leurs témoignages. Plaidoyer pour une véritable ouverture et l'établissement d'un dialogue, «Québec, lieu de passage» donne la parole à des gens, immigrés et «québécois de souche», qui s'interrogent sur la possibilité de mieux vivre ensemble.

Symphonie Locass
Un film des réalisateurs québécois Martine Asselin et Marco Dubé, d'une durée de 52 minutes.
Pierre et le loup de Prokofiev est devenu Pierre et le loop le jour où ; yo!, Loco Locass y ajouta le verbe, l’échantillonnage, la batterie et le scratch et joua en boucle (en loop donc) et en chapeau de marotte avec un orchestre de 70 musiciens. Pendant trois mois, les cinéastes compilent la rencontre, les tempêtes dans le cerveau des arrangements et autres oh-oh musicaux. Ils s’attardent surtout aux cinq jours de répétitions au camp musical Saint-Alexandre où violonistes, altistes, violoncellistes et contrebassistes âgés de douze à dix-sept ans et l’orchestre symphonique en résidence apprennent à jouer des reels de rigodon et des grooves syncopés et répétitifs de hip hop. Cinq jours pour marier le symphonique et le rap et en faire «une société qui fonctionne».

Vous êtes invités à faire parvenir vos disponibilités le plus rapidement possible afin que les RIDM puissent répondre adéquatement à votre demande. Si vous souhaitez que votre classe participe, il faut verser une contribution de 5$ par élève. Possibilité d'arrangement avec les écoles situées dans les milieux défavorisés.

Pour plus d’informations, communiquez avec .

Par Martine Rioux, APP