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24 octobre 2007 |
« Il est temps d’unir nos forces » |
Par Martine Rioux, APP |
L’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire et au secondaire (AQUOPS) et la Société GRICS ont conclu une entente de collaboration pour l’organisation du prochain colloque de l’AQUOPS. L’Infobourg en a parlé avec Mario Morin, président de l’AQUOPS. |
En 2005, l’AQUOPS a connu la tourmente et, depuis, sa situation est demeurée fragile. L’association survit toutefois parce que des gens croient vraiment en sa raison d’être. « Je devais partir, mais je suis resté. Je ne pouvais pas laisser les choses aller. L’AQUOPS doit demeurer active », affirme Mario Morin, qui assume désormais les fonctions de président du conseil d’administration et de coordonnateur du Colloque de l’AQUOPS.
Le pivot de l’AQUOPS, c’est son colloque annuel. Selon lui, pour que l’association puisse se remettre sur les rails, elle doit absolument réussir son colloque, le renouveler et le dynamiser davantage. « Le Colloque, c’est la priorité. Nous avons d’autres projets, mais il faut réussir celui-là avant toute chose ».
C’est en ce sens qu’il a entrepris des démarches pour s’allier à d’autres forces du milieu scolaire et technologique. « Les projets doivent désormais tenir compte de l’ensemble des forces en action. Nous ne pouvons planifier des choses chacun de notre côté. Nous devons nous unir pour maximiser les impacts que nos interventions auront dans les milieux », soutient M. Morin.
C’est ainsi que l’AQUOPS et la Société GRICS se sont entendues pour que cette dernière mette à la disposition de l’AQUOPS son expertise et les ressources nécessaires à la gestion et à l’organisation du prochain colloque de l’AQUOPS, qui se tiendra à Sherbrooke du 2 au 4 avril 2008 (voir autre texte).
« L’AQUOPS demeure complètement autonome. Nous allons tout simplement pouvoir utiliser les réseaux et les outils de la GRICS. De plus, comme la GRICS développe son secteur pédagogique, elle pourra faire de même avec nous ».
De la formation continue
Par ailleurs, M. Morin voit un autre avantage de taille à l’association avec la GRICS.
« Et si notre association avec la GRICS, qui appartient aux directeurs généraux des commissions scolaires, pouvait les sensibiliser davantage à l’importance de la formation continue chez leur personnel et de l’intégration des TIC à l’école? »
De fait, le Colloque de l’AQUOPS se veut un événement de formation continue. Il valorise les pratiques pédagogiques faisant appel aux technologies de l’information et de la communication, fait découvrir des nouveautés dans ce domaine et permet aux participants de réfléchir sur leur enseignement en vue de le bonifier.
« Or, cette notion n’est pas suffisamment ancrée dans le milieu scolaire. Les gens n’ont pas encore suffisamment le réflexe de rester en alerte et d’être à l’affût des nouveautés. Par ailleurs, ce ne sont pas toujours les gens intéressés qui ont accès à la formation continue. Par exemple, les enseignants au statut précaire sont généralement intéressés par la formation, mais n’y ont pas accès », dit M. Morin .
« Nous avons du chemin à faire pour entretenir le besoin d’apprendre chez les enseignants. Emporté par le tourbillon de la routine scolaire, il est facile de le reléguer au second plan », affirme-t-il.
« Par ailleurs, au quotidien, le contexte d’utilisation des technologies est tellement complexe qu’il en décourage plusieurs. Non seulement le matériel doit-il être accessible, mais il doit être fonctionnel. Je comprends que les CS pensent sécurité avant tout, mais je demeure convaincu qu’elles pourraient modifier leur façon de faire pour simplifier la mise en place de projets TIC. Quand la technologie fait du sens, elle peut être très utile pour les élèves », continue-t-il.
Et le RÉCIT?
À l’annonce de l’entente de collaboration, certaines personnes, comme Gilles Jobin, se sont immédiatement demandé « Où sont les RÉCIT? ».
« Pour l’instant, nous n’avons pas d’entente de collaboration officielle avec le RÉCIT, mais il y a des discussions. Traditionnellement, les animateurs de RÉCIT ont toujours occupé une place de choix au Colloque de l’AQUOPS. Cela ne doit pas changer », fait remarquer M. Morin.
« Les animateurs sont sur la ligne de front. Ils sont les mieux placés pour savoir où en est l’intégration des TIC dans leur milieu, quels sont les besoins. Ils peuvent repérer les meilleurs utilisateurs TIC dans leur CS et les inciter à venir présenter eux-mêmes des ateliers lors du colloque. Ils possèdent une expertise extraordinaire et ils peuvent créer un impact dans leur milieu », poursuit-il.
Espérons maintenant que les services du RÉCIT s’uniront également à l’AQUOPS. Les notions de « partage », d’« union », de « collaboration » et d’« échange » sont omniprésentes dans le milieu de l’éducation. Cependant, on oublie parfois de les mettre en pratique… Comme l’utilisation des technologies permet justement de les concrétiser, il est devenu essentiel que les organismes prônant cette utilisation fassent de même et s’unissent dans l’optique de maximiser leur intégration.
À lire ou à relire :
L’AQUOPS, 25 ans plus tard / Toujours les mêmes raisons d'être
COMMUNIQUÉ : L’intégration des TIC en classe, un partenariat vers la réussite / L’AQUOPS et la Société GRICS allient leurs forces
Par Martine Rioux, APP
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