L’AQUOPS, 25 ans plus tard

30 mars 2007

L’AQUOPS, 25 ans plus tard
Toujours les mêmes raisons d'être

Martine Rioux, APP

L’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire et au secondaire (AQUOPS) célèbre cette année ses 25 ans. À quelques jours de la tenue de son colloque annuel, l’Infobourg s’est entretenu avec un de ses fondateurs, Marcel Labelle.

Marcel Labelle se souvient encore de la rencontre qui a conduit à la création de l’AQUOPS, le 2 décembre 1981 à l’école Marguerite de Lajemmerais. Une trentaine de personnes y prenaient part. Il était évidemment du nombre avec Normand Pinet et Francis Meynard.

« Au cours des années 1970, plusieurs enseignants s’étaient regroupés en association, toujours par discipline. Mais, nous sentions le besoin de former un regroupement qui serait au-dessus des disciplines, en lien avec l’utilisation de l’ordinateur », indique-t-il.

Selon lui, deux raisons expliquaient ce besoin. Il s’agissait d’abord de former un groupe qui pourrait faire des revendications auprès du ministère de l’Éducation (équipements informatiques, logiciels, formation, financement, etc.). Puis, de former un réseau d’entraide entre les enseignants utilisateurs de l’ordinateur en classe.

Peu de temps après sa création, l’AQUOPS a rapidement fait parler d’elle. M. Labelle se souvient plus particulièrement de l’année 1983, alors que le ministre de l’Éducation de l’époque, Camille Laurin, a choisi le premier colloque de l’association pour dévoiler le nouveau plan de développement de la micro-informatique dans les écoles. « Nous attendions 400 personnes, mais 1 000 se sont présentées! »

Qu’en est-t-il 25 ans plus tard?
« L’AQUOPS a toujours sa raison d’être et continue d’être unique », répond sans hésiter M. Labelle. « Je ne connais aucune association qui a réussi à constituer un réseau d’enseignants qui partagent leur expertise à l’image de l’AQUOPS ».

D’après lui, il est essentiel que les enseignants s’entraident dans leur découverte de l’ordinateur et l’usage pédagogique qu’ils peuvent en faire dans leur classe. C’est ainsi que les technologies gagneront du terrain dans les écoles.

À ce sujet, il rappelle que le Colloque annuel est un incontournable. « Les enseignants se donnent des exemples d’utilisation et s’expliquent des applications concrètes. Chacun s’enrichit du discours de l’autre. Les enseignants qui veulent démarrer y trouvent des idées. Ceux qui veulent aller plus loin sont aussi servis. »

Par ailleurs, il soutient que l’AQUOPS doit continuer de revendiquer davantage de ressources auprès du ministère de l’Éducation. « Après toutes ces années, je trouve encore que le gouvernement pourrait en faire plus pour l’intégration des ordinateurs dans les écoles, surtout au niveau du perfectionnement et du matériel informatique », conclut-il.

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Lundi, nous vous présentons un entretien avec le directeur général, Pierre Provencher.

Ne manquez pas le colloque de l’AQUOPS du 3 au 5 avril au Centre des congrès de Québec! L’Infobourg y sera avec vous!

Par Martine Rioux, APP