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1 février 2007 |
Des prédateurs sur la Toile |
Martine Rioux, APP |
Arielle et Sophie, 15 ans, ont fait la connaissance de Sébastien, 19 ans, dans un « chat » sur Internet. Après plusieurs discussions, elles ont accepté de le rencontrer. Arrivées au lieu prévu de la rencontre, elles constatent plutôt que deux hommes dans la quarantaine les attendent. Elles rebroussent chemin sans tarder. |
Ce cas vécu qu’il est possible de lire intégralement sur le site Cyberaverti.ca témoigne bien de la façon dont les prédateurs sexuels fonctionnent sur Internet. En fait, ils peuvent facilement se faire passer pour n’importe qui et faire croire n’importe quoi à leurs jeunes interlocuteurs.
« Ils entrent en contact avec les jeunes par le biais de conversations dans les bavardoirs, messageries instantanées, courriels ou babillards électroniques. Beaucoup utilisent les forums de discussion où les jeunes parlent entre eux de leurs problèmes, l’endroit idéal pour repérer des victimes vulnérables », lit-on sur le site Webaverti.ca.
Les prédateurs utilisent la flatterie ou les menaces pour parvenir à leurs fins. Ils peuvent amadouer les jeunes en leur offrant de l’aide (pour faire leurs devoirs, traverser une situation difficile, etc.), des cadeaux, un emploi. Ils peuvent également prétendre se trouver dans une situation d’urgence (le jeune devrait donc lui venir en aide) ou placer l’autre dans une situation d’infériorité (le jeune se sent comme s’il lui doit quelque chose).
Voici quelques conseils à l’intention des adolescents pour se protéger contre les cyberprédateurs :
- ne jamais divulguer d’informations (y compris le sexe et l’âge) pouvant servir à vous identifier sur Internet;
- ne jamais télécharger d'images provenant d'une source inconnue au cas où elles seraient à caractère sexuel;
- fixez vos limites en ce qui concerne les conversations à caractère sexuel et respectez-les;
- si les propos de votre interlocuteur vous troublent, rapportez-les à un adulte de confiance;
- prenez également soin de sauvegarder tout message de harcèlement (y compris l’adresse de courriel ou le pseudonyme de votre interlocuteur et une preuve qu’il vous a écrit).
S’ils ont affaire avec un cyberprédateur, les jeunes ne doivent surtout pas hésiter à le dénoncer en communiquant avec la police locale ou en alertant le service national Cyberaide. Au Canada, la cyberprédation est passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement.
Par Martine Rioux, APP |
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