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4 décembre 2007 |
« Le boisé court », un projet unique |
Par Martine Rioux, APP |
Voici comment un projet d’enseignement du français à des jeunes en difficulté d’apprentissage peut donner des ailes à des centaines de jeunes. Tout a débuté dans la classe de Nataly Gagnon, à la Polyvalente Le Boisé de Victoriaville pendant l’année scolaire 2002-2003.
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« Cette année-là, nous cherchions un projet qui amènerait une classe de jeunes en cheminement particulier à apprendre le français de façon intéressante et motivante. Peu à peu, l’idée de faire un projet en lien avec le cinéma a émergé et ce fut le départ d’une grande aventure pour ces 35 jeunes de deuxième secondaire », raconte Nataly Gagnon, coordonnatrice du projet.
Aux dires de Mme Gagnon, ce fut tout simplement magique. Les jeunes participant au projet se sont découverts de nouveaux talents et même, pour certains, une véritable passion pour les métiers du cinéma. L’année suivante, d’autres jeunes ont embarqué dans le projet; et encore plus l’année d’après.
Concrètement, dans le cadre du projet « Le boisé court », les élèves se regroupent en équipe et créent des compagnies de production cinématographique. Ils se trouvent un nom, se créent un logo, puis participent à un atelier de formation directement dans les studios de Radio-Canada à Montréal. Ensuite, ils organisent un salon d’information destiné aux autres élèves de leur école ou d’une autre école de leur région pour présenter les différents métiers du cinéma.
Finalement, ils se choisissent un métier (tous les métiers doivent être représentés dans la compagnie) et le processus de création débute. Chaque élève écrit un scénario de courts métrages. Les scénarios sont ensuite étudiés et un seul est retenu. La préparation du tournage s’enclenche alors. Au terme du projet, les productions ainsi réalisées sont présentées publiquement.
Un festival provincial
L’ampleur de cette « présentation publique » a pris une tournure inattendue en 2005, alors que Mme Gagnon a poussé le projet encore plus loin en créant le Festival provincial de courts métrages étudiants « Le boisé court toujours ».
Désormais, ce sont des élèves du primaire et du secondaire des quatre coins du Québec et même d’ailleurs dans le monde qui présentent leurs courts métrages dans les écoles de la Commission scolaire des Bois-Francs.
En 2007, le festival, qui s’est déroulé du 29 au 31 mai, proposait des projections simultanées de courts métrages dans 43 écoles primaires et 7 écoles secondaires de la commission scolaire (par bloc de 60 minutes), des conférenciers invités, des ateliers pratiques, et même un gala de fermeture et une remise de trophées par catégorie de participation, diffusé en direct à la télévision communautaire du coin.
Parallèlement, neuf équipes de jeunes ont participé à l’activité Kino-Cabaret. Ces jeunes, secondés d’un réalisateur professionnel, devaient réaliser un court métrage, avec des contraintes imposées par d’autres jeunes, pendant les deux journées du festival. Leurs créations ont été projetées sur grand écran au cours du gala de fermeture.
« C’est incroyable ce qu’un projet comme celui-là peut nous mener loin. Le plus stimulant, c’est de voir les élèves qui découvrent et qui s’émerveillent. Ce genre de projet est important pour les aider à développer leur estime d’eux-mêmes », affirme Mme Gagnon.
Le Festival « Le boisé court toujours » sera de retour du 19 au 22 mai 2008. Surveillez l’infobourg en janvier pour savoir à quel moment vous pourrez soumettre votre production à la sélection officielle.
« Le boisé court » a été présenté dans le cadre de la Réunion nationale de la Société GRICS, qui s’est tenue à Montréal du 21 au 23 novembre 2007. Merci à l’organisation qui a accueilli l’infobourg.
Par Martine Rioux, APP
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